Collaborations
Vita Nuova - création 2021
de Vladimir Martynov
Théâtre d'opéra et de ballet d'Etat de Bachkir
Russie
Livret de Vladimir Martynov et Eduard Boyakov d'après la collection du même nom de Dante Alighieri
Mauvais Genre - création 2013
de Alain Buffard
Théâtre de Nîmes
10 ans après sa création, Mauvais Genre réunit ici un casting inédit de chorégraphes et interprètes de Languedoc-Roussillon. Lors de sa tournée de re-création, une version exceptionnelle improvisée est proposée le 13 novembre au Théâtre de Nîmes.
A bas bruit - création 2012
de Mathurin Bolze
Théâtre des Célestins
A bas bruit, c’est ainsi que se transmettent certaines épidémies, les idées rebelles à l’ordre établi, les sentiments naissants.
C’est à bas bruit que la contagion avance, bien avant d’être nommée. A bas bruit, comme le récit de nos vies, à peine audibles dans le flux plus grand qu’elles composent. Autant de portraits kaléidoscopiques imprimant les fractions d'une époque.
A bas bruit, Jean Rouch nous accompagne. Il nous parle de processus de travail collectif, de fictions bâties pour mieux décrire des réalités ; il met la question de l’aventure humaine au centre de son travail et les scenarii se construisent au fur et à mesure des rencontres, des aléas du chemin. A son exemple, mais à notre manière, nous menons notre expérience, où l’intime rejoint les grands mouvements de l’histoire, où l’autobiographique se mêle à la fable, où le conte et la transe se côtoient.
Pour refaire le tour de nos mondes intérieurs, on recycle une roue de hamster à taille humaine, injonction à la course mais aussi expérience antigravitationnelle. On recycle un tapis roulant, machine à avancer sur place et à créer des failles temporelles. On recycle un mouchoir de poche, une plaque de tôle, un drapeau de kraft, écrans de nos pensées folles.
On recycle aussi les traces, les voix, les empreintes de ceux qui ont participé à l’expérience, faisant ainsi apparaître les fragments d’une histoire en mouvement.
Courts-Circuits - création 2011
de François Verret
65ème Festival d'Avignon
Inclassable François Verret qui, depuis la création de sa compagnie en 1979, traverse le paysage artistique entouré de musiciens, de danseurs, de comédiens, de circassiens, de plasticiens, de créateurs lumière pour présenter des pièces faisant la part belle à l’expérimentation et à la recherche. Ce matin, à l’École d’Art, il était accompagné de son régisseur son.
Courts-Circuits est née d’une inspiration croisée. Tout est parti d’une phrase du roman L’Homme qui tombe de Don DeLillo, où l’écrivain explore comment, après le traumatisme des attentats du 11 Septembre, chacun bricole les ressorts de sa propre survie.
C’est un euphémisme que de dire que le spectacle déconcerte, et que les questions furent longues à venir pour sortir de " J’ai aimé ", " j’ai pas aimé".
En tous cas c’est du respect qui est exprimé — au fil des questions — pour ce travail qui fait appel à ce qu’on ressent, et non à ce qu’on pourrait comprendre. Le secret pour passer une heure agréable, dit François Verret, c’est de ne pas essayer de comprendre, de lâcher prise, d’écouter le grain des voix, leur texture et non le texte (russe, italien, espagnol). Ce sont des états extrêmes qui font signe, au delà de la langue… pour créer un moment de théâtre qui pose et repose sans cesse la question de l’homme, de son présent et de son devenir, de ses contradictions, de ses désirs et de sa démesure.
L’espace scénique, c’est un caillebotis en métal, recouvert d’huile de vaseline et… ça glisse ! Oui, dans la vie aussi, on fait comme on peut pour avancer, pour tenir debout…
Le travail des acteurs (ici aussi dramaturges) est à référer à la biomécanique. Pour mémoire, cette technique de travail revient à Meyerhold (il sera à Paris en 1930). L’enseignement biomécanique doit rendre à l’acteur la plastique biologique perdue, il doit être physiquement à l’aise, c’est-à-dire sentir à tous moments le centre de sa propre pesanteur : son équilibre corporel. Etant donné que l’art de l’acteur est une "création de formes plastiques dans l’espace", il doit apprendre et perfectionner la mécanique de son corps.
Ceci est important à savoir pour apprécier le travail du danseur Mitia Fedotenko dans Courts-Circuits. Mitia, dont le nom revient souvent dans la bouche de François Verret au cours de cette discussion et ceux qui ont vu Courts-Circuits comprendront l’importance de sa création personnelle dans ce spectacle…
Conclure en disant que même ceux qui s’y sont perdus, recommandent de voir ce travail, très esthétique.
Ornella, 18 juillet 2011
Directeur musical et chef d'orchestre: Artyom Makarov
Mise en scène: Elizaveta Korneeva
Scénographe: Ekaterina Ageniy
Chef de chœur ; Alexander Alexeyev
Chorégraphe : Mitia Fedotenko
Concepteur lumière: Irina Vtornikova
Conception et chorégraphie : Alain Buffard
Assistant : Matthieu Doze
Interprétation : Jeanne-Nora Bennouar, Nadia Beugré, Rita Cioffi, Germana Civera, Nicolas Fayol, Mitia Fedotenko, Boris Hennion, Matthieu Hocquemiller, Romuald Luydlin, Magalin Millian, Fabrice Ramalingom
Régie générale : Christophe Poux
Conception et mise en scène : Mathurin Bolze
De et avec : Mitia Fedotenko, Elise Legros, Cyrille Musy
Assistante à la mise en scène : Marion Floras
Scénographie : Goury
Espace sonore : Frédéric Marolleau
Lumière : Jérémie Cusenier
Vidéo : Guillaume Marmin
Costumes : Fabrice Ilia Leroy
Régie générale : Jérôme Fèvre
Ont contribué à ce projet : Yan Bernard, Marie-Anne Michel, Jean-Benoit Mollet, Tom Neal, Abdeliazide Senhadji, Vincent Weber.
Administration de production et diffusion Colin Diederichs et Julie Grange, en collaboration avec Raphaëlle Rabillon.
Production : Compagnie les mains, les pieds et la tête aussi.
Coproduction : Les Célestins - Théâtre de Lyon, Le Théâtre National de Bretagne - Rennes, le Parc de la Villette - Paris, Le Théâtre du Rond-Point - Paris, La Passerelle - scène nationale de Gap et des Alpes du Sud, Le Théâtre de la Renaissance - Oullins, Bois de l’Aune - Pôle artistique et culturel de la Communauté du Pays d’Aix et Marseille - Provence 2013 – Capitale européenne de la Culture, La Verrerie d’Ales en Cévennes - PNC LR. Avec le soutien de l’Espace Malraux - scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Les Nouvelles Subsistances - laboratoire international de création artistique - Lyon. Accueils en résidence : Les Célestins – Théâtre de Lyon, Théâtre de la Renaissance – Oullins, KomplexKapharnaüM - Villleurbanne.
Mise en scène : François Verret
avec : Jean-Baptiste André, Alessandro Bernardeschi, Séverine Chavrier, Jean-Pierre Drouet, Mitia Fedotenko, Marta Izquierdo Munoz, Natacha Kouznetsova, I Fang Lin
Scénographie : Vincent Gadras, Karl-Emmanuel Le Bras
Lumières : Gwendal Malard, Karl-Emmanuel Le Bras
Son : Etienne Bultingaire
Vidéo : Manu Pasdelou
Costumes : Laure Mahéo
Régie générale : Karl Emmanuel Le Bras
Administration : Christophe Piederrière
Production/diffusion : Frédérique Payn
production : Théâtre National de Bretagne (Rennes)
Coproduction : Festival d'Avignon, MC2:Grenoble, Théâtre de la Ville-Paris, Espace Malraux-Chambéry Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, L'Apostrophe Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise, Compagnie FV
par son soutien, l'Adami aide le Festival d'Avignon à s'engager sur des coproductions
http://www.theatre-video.net/video/Francois-Verret-pour-Courts-Circuits?autostart